Flysurf, kitesurf, kiteboard, divers noms pour une même passion....
Ce nouveau sport de glisse qui se répand de plus en plus sur les cotes francaises est né en Bretagne. Cela fait bientot 10 ans maintenant que ce sport fait fureur et compte de plus en plus d'adèptes, il connait un essor comparable à celui de l'apparition de la planche à voile dans les années 60.
La France, berceau du kitesurf compte déjà des dizaines de milliers de passionnés et autant de pratiquants dans le monde. Ceux ci se déchainent sur l'eau, taquinent les vagues et s'élancent avec des sauts spéctaculaires de plus de 10 mètres.
En effet ce sport réalise le rêve de tous goss, de pouvoir glisser et voler en alliant le cerf volant et le surf.
Le kitesurf s'apprend en école, on commence par apprendre les règles de sécurité, à manipuler et controler l'aile sur la plage, puis à se faire tracter sur l'eau et enfin le plus diffcile monter sur la planche.
L'immense avantage du kitesurf est qu'il peut se pratiquer même par vent très faible. Un petit "force 3" (15 nœuds soit environ 30 km/h), suffit à vous faire avancer. Pour connaître la force du vent, il suffit de multiplier le nœud par deux et on à son équivalent en km/h (ex : 6 nœuds, 2 fois 6 égale 12, 6 nœuds correspondent à 12 km/h).
Le kitesurf, symbole de liberté, d'évasion est complètement dans l'air du temps, risqué, médiatique et visuel à souhait, le kitesurf a tout pour s'imposer. Qui n'a jamais revé de faire du cerf-volant sur l'eau ? Un vrai mélange pour faire monter l'adrenaline.
Tout commence aux débuts des années 80, créé par deux frères francais passionnés de la mer, Bruno et Dominique Legaignoux, champions de France de dériveurs en 1979, naviguent depuis l'âge de 10 ans. Bruno, fait de la planche à voile et Dominique du surf. Ils préparent ensemble un bateau pour réaliser leur rêve : faire le tour du monde à la voile.
L'idée du kitesurf s'est développée peu à peu dans leur tête, la mise au point fut longue et délicate.
Dans les années 1985 - 1986, leurs ailes deviennent très performantes, elles ont un grand allongement et sont à 100% double surface. Ils se mettent alors à la recherche de la stabilité de l'aile.
En 1987, ils déposent après quatre ans de travaux le brevet de la première voile marine, la Wipi Cat, qui deviendra par la suite Wipika. Véritable innovation technologique, cette voile simple surface est tendue autour d'une armature en boudin gonflable qui lui permet de flotter sur l'eau et donc de pouvoir immédiatement redécoller.
Cet après de multiples péripéties et des centaines de prototypes qu'ils parviennent, en 1988-1989, à créer un équipement navigable, les ailes deviennent stables, plus légères et plus facile à décoller et à contrôler ; mais qui n’est pas encore parfait. Elles sont alors presque prêtes à la production de série... Par contre les planches et les skis ne sont pas au point, ils ont un mauvaise remonté au vent.
De l'autre côté de l'océan Atlantique, aux U.S.A, Cory Roeseler met au point le kiteski (kitesurf avec des skis nautiques).
En 1992, Laurent Ness (champion de France 97 de kite-buggy) sous des voiles Concept Air, a l'idée d'associer un cerf-volant de type delta à un flotteur de planche à voile.
De son côté, Manu Bertin débute à Hawaï avec des ailes souples à caissons.
Après une expérience difficile mais formatrice de fabrication en France de leur ailes, les frères Legaignoux, en 1993 et 1994 sous l'enseigne Wipicat (200 exemplaires vendus), se tournent vers la Chine pour la fabrication.
En 1996, Laurent Ness rencontre Raphaël Salles, champion de France de planche à voile, champion international de windsurf et fondateur d'une des plus importantes marques de matériel de kitesurf : F-One, et réputé aussi pour ses compétences en matière de flotteurs. Tous deux vont travailler sur la remontée au vent en mettant au point de nouveaux prototypes tout en se basant sur des essais avec l'aile Wipika. Ils créent alors le team Axel Air F-One, à Montpellier.
À ce momment, ils naviguent tous deux avec des voiles E.X de Concept Air qui sont à cellules ouvertes et développent leurs propres planches répondant aux contraintes spécifiques du kitesurf. Ils mettent également au point les techniques de remontée au vent pour rendre le kitesurf autonome. Les deux obstacles principaux sont désormais vaincus: l'aile immergée dans l'eau est redécoltable et on peut maintenant tenir un cap et revenir à son point de départ.
Il faudra attendre 1996 pour que le kitesurf que l’on connaît aujourd’hui fasse son apparition dans sa forme finale et décole enfin.
En 1997, Bruno et Dominique fondent la marque Wipika. Les ventes grimpent en flêche dans les années suivantes, le succès est enfin au rendez-vous. Ils commencent à vendre des licences de brevet en 1999 pour permettre au sport de grossir vite.
Début 2000, Bruno dessinera des kites pour Wipika jusqu'à mi-2001 puis pour Takoon en 2002 et 2003, notamment la Wipika Classic, l'Airblast, la Skoop Takoon, toutes des ailes qui ont marqué leur époque.
Des championnats internationaux sont mis en place dès 2000 (Pro World Tour) et bien sûr nous retrouvons sur les plus hautes marches du podium des Montpelliérains comme Christopher Tasti, Franz Olry et Anne-Laure Pégon. Un an plus tard, le premier Championnat de France est mis en place par la FFVL (Fédération Francaise de Vol Libre)....
On compte de nombreuses marques dont les trois plus grandes marques se situe a montpelier, des médias spécialisées et en France un réseau d'écoles.
Divers magazines sont maintenant consacrés à ce sport à travers le monde, le premier "Kitesurf Mag" magazine francais, "Kiteboarder", "Stance", ...