L'aile est dirigée par une barre, elle-même rattachée grâce à un harnais au surfeur. Ce dernier oriente la barre à laquelle sont en général fixées quatre lignes de façon à assurer la traction et la direction de l'ensemble (dorénavant celle-ci seront toutes équipées d'une 5ème ligne pour plus de sécurité).
Grâce à l'aile, les riders peuvent faire des sauts plus ou moins imprésionnants au dessus de l'eau, surfer les vagues... La surface de l'aile se décide en fonction du poids du pratiquant.
Deux grands types d'ailes sont utilisées :
C'est la partie par laquelle on contrôle les mouvements de l'aile. Elle est plus ou moins grande en fonction de la taille de l'aile. On y attache 2 ou 4 lignes pour contrôler l'aile et faire passer la puissance (et même une 5e ligne, pour les nouvelles ailes, celle-ci augmentant la sécurité et le contrôle de l'aile).
Celle-ci peut être directionnelle ou bidirectionnelle. Les planches directionnelles sont historiquement liées au surf, alors que les bidirectionnelles, aussi appelées twin-tip, sont plutôt issues du monde du wakeboard et sont souvent parfaitement symétriques.
Le harnais est un élément indispensable en kitesurf. En effet, si le kitesurfer lâche la barre sans être rattaché à l'aile par un moyen quelconque, l'aile va s'envoler parfois très loin et, sans parler de la perte du matériel, risquer ainsi de blesser des personnes qui la recevraient.
Une 5e ligne en plus des quatre lignes de contrôle de l'aile est reliée au bord d'attaque de l'aile. Ainsi, si le kitesurfer se sent en danger, il lui suffit de lâcher la barre. L'aile n'est plus tenue que par le bord d'attaque via la cinquième ligne : elle exerce ainsi subitement beaucoup moins de traction et tombe rapidement vers l'eau ou le sol.